Le 21 mai a été une journée mémorable pour l’équipe de recherche sur l’autisme de McMaster (MacART) et pour l’Université McMaster. Nous avons eu l’honneur de co-accueillir la visite du sénateur Jim Munson et de son épouse Ginette à McMaster, en partenariat avec le projet Socrates. Leur visite a commencé par des présentations par des membres de MacART afin d’informer le sénateur et son épouse sur certaines des recherches révolutionnaires et collaboratives liées à l’autisme qui ont lieu à McMaster.
Dans l’après-midi, divers dirigeants, intervenants, membres de la famille et défenseurs – plus de 120 – de la communauté de l’autisme du sud de l’Ontario se sont réunis dans le grand hall du Faculty Club de l’Université McMaster pour un événement du projet Socrates avec le sénateur Munson. Les stagiaires de MacART, les Drs Vivian Lee, Mackenzie Salt et Stephen Gentles, ont participé à une conversation avec le sénateur sur les raisons pour lesquelles le Canada a besoin d’une stratégie nationale sur l’autisme, sur ce qu’une stratégie pourrait inclure et sur la faisabilité d’un tel plan. Cette conversation a été suivie de questions de la part d’un public très engagé.
Le sénateur Munson est connu pour sa défense de l’autisme et des troubles du développement. C’est son leadership au Parlement qui a mené à l’adoption de la Loi sur la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme et, plus tard, du rapport sénatorial de 2007 intitulé Pay Now or Pay Later: Les familles d’enfants autistes en crise. Peu après, l’Alliance canadienne des troubles du spectre autistique (ACTSA) a été créée et s’est efforcée de faire progresser l’idée et les grandes lignes d’une stratégie nationale sur l’autisme, le sujet de la conversation de cet après-midi. Au printemps dernier, l’ACTSA a publié son Plan directeur pour une stratégie nationale sur les TSA, qui propose une voie pour une action fédérale concrète – pertinente pour tous les partis politiques étant donné les élections fédérales de cet automne. Comme l’a dit le sénateur, » l’autisme n’est pas seulement une responsabilité provinciale ou fédérale. C’est une responsabilité canadienne. Nous devons donner de l’espoir à tout le monde. Nous devons donner une place à chacun pour qu’il puisse participer. »
